L'inconnue nous atire toujours. (PV Elya.)

Ça faisait bien des heures que je marchais. je marchais sans réellement de but. Je ne savais pas quoi faire de mes mains. Je cherchais en vain un souvenirs, rien qu'un flash. Depuis que j'étais revenue de cette forêt, je ne faisais que ça. Je cherchais mes souvenirs perdues. Je l'est chercher inlassablement. Mais rien, c'était toujours le troue noir.

Il n'était pas plus de 15h30. J'avais sur moi un sac (en forme de tête de chat noir. de marque Japonaise), j'avais aussi son appareil photo, ainsi que son cahier de croquis de dessin et quelques crayons.

J'avais traversé la ville a pied. J'avais regarder chaque magasins, chaque visage. Je m'étais assise sur un banc dans un parc, et j'avais attendue. Mais rien. Rien, comme toujours. Ce mot me qualifié bien. je n'étais rien. Pas pour les autres, pas pour tous ceux qui avait encore des souvenirs, mais.. Pour moi.

Les gens me regardaient ils me dévisageaient. A cause des mes habits? Ou peut être car ma photo ainsi que celles des 21 autres personnes avait parut dans le journal.
J'avais horreur de ça. Je me sentais mal, frustré, et étouffé. Cette ville était étouffant. Mon père, mon frère, mes amis. Ils surveillaient chacun de mes faits et gestes. Chacune de mes réactions, de mes paroles. Il cherchait tout changements. je n'en pouvais plus.

Je m'étais réveillé tôt. J'avais pris ma douche, et j'étais partis. Je n'avais même pas prit la peine de choisir mes vêtements. J'étais habillé de façon assez étrange. Je portais une robe noir corset en tissus léger qui flottait dans le vent. J'avais en dessous un vieux jean's troué au genoux et à d'autres endroit. Je portais des converses ou l'on distingué une tête de chat sur l'une et celle d'une fille qui tirait la langue sur l'autre. Ainsi qu'une veste beaucoup trop grande pour moi, noir à fermeture avec écrit "Nirvana" sur la manche gauche ainsi que leurs marque de fabrique, cet émoticone bizarre dans le dos. Mes cheveux non attachés, non coiffés et toujours mouillés, j'étais sortis sans faire de bruit de chez moi. Mon frère habité depuis peux ici, au cas où. Enfin, c'est ce qu'il me disait. Je supposé qu'il était là pour me surveillé sous les ordres de mon père.

Je marchais depuis ce matin. Comme un fantôme. Je n'avais pas de but. Je n'avais rien dans l'estomac. Mais je n'avais pas faim. Enfin, je n'y pensais pas.

Je finis par atterrir ici, prés de cet entrepôt abandonné, délabré. Il tombait en ruine depuis des années. Je le regardai sans savoir quoi faire. Je n'avais pas de souvenirs de cet endroit. Ce n'étais pas étonnant. E pourtant, j'avais des centaines de photos prise ici. De moi et mon frère. Surtout de mon frère qui me servait bien souvent de modèl. Et ainsi que d'autre fille, d'on je n'avais aucuns souvenirs, que je croisais des fois. Mais a qui je n'osais pas parler. Je souris, regardant cette immence ruine. Je sortis mon appareil photo de mon sac et le prit sous tout les angle. Le bruit de mon déclencheur résonné.

Je me sentais perdue. Oui, c'était bien ça, perdue au milieu de nulle part. Perdue au milieu d'anciens ami(e)s qui m'étaient à présent devenu inconnus. Je maudissais ce foutu week end en forêt. Celui où tout avait changé. Celui où ma mémoire avait disparue sans préavis et qui m'avais laissée vulnérable, et sans défense dans cette ville. Depuis ce fameux week end, j'errais lamentablement à travers les rues de Minneapolis. Comme un chien ayant perdu ses maîtres. Cétait exactement ça. Ce week end m'avait transformé en chien errant. Un chien triste à voir. Pourquoi? Parce que j'étais seule, je n'étais même plus capable de reconnaître ma propre soeur qu'auparavant je chérissais tellement paraît-il. Parce que je me retrouvais à ne plus savoir ce que j'aime ou non. Parce que je n'avais même plsu d'amis tout simplement. Et une vie sans amis est une vie bien pire que triste, croyez-moi. Une vie sans amis c'est une vie sans éclats de rire pour n'importe quelle raison. C'est une vie fade et vide tout simplement. A cause de ce week end, nous étions vingt deux à avoir tout perdu, à avoir perdu nos souvenirs les plus chers et les plus horribles.
Toujours est-il qu'en ce matin frais d'automne ou d'hiver? Même les saisons je ne savais plus les reconnaitre... Je marchais seule pour changer et mes pas m'avaient ammené devant la porte de l'entrepôt en ruine de la ville. Il parrait qu'avec notre groupe d'ami(e)s on aimait s'y réunir avant. L'entrpôt avait une odeur sur laquele je ne savais mettre un nom. J'apercevais une silhouette au loin qui semblait également rechercher quelque chose qui lui semblait familier à travers cette ville, ne serait qu'une ombre ou qu'un bout de mur tombé.

A cet instant précis, je portais une longue robe noire d'une matière quelque peu satinée qui selon ma soeur était ma préférée avec de petits escarpins à petits talons noirs. Je donnais un coup de pied involontaire dans un minuscule bout de lafond qui avait dû tomber quelques minutes auparavant. Sans le vouloir je venais d'effrayer la silhouette aperçue au loin qui se retourna d'un bond pour me dévisager.

"Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur... Je suis vraiment maladroite..."

Puis je continuais ma route vers elle histoire de voir si son visage m'était familier ou non. Elle portait une robe de la même couleur que la mienne, c'était déjà une bonne chose, elle semblait avoir bon goût en matière de vêtement. Ce détail me permit d'en déduire que c'était une jeune fille malgré le jean troué qu'elle portait en dessous de sa robe. Plus je me rapprochais d'elle, plus son visage semblait me rappeler quelqu'un. Enfin c'était juste une des nombreuses suppositions que mon esprit se faisait ces derniers temps. J'espérais réellement la reconnaitre. Peut-être serait-elle la clé d'u souvenir que je pourrais retrouver... Ou peut-être était-elle seulement une ancienne amie. Je n'étais sûre de rien, mais une chose était sûre, il fallait que je parle à cette jeune femme brune. Tout chez elle m'intriguait, de son pull Nirvana à ses Converses et son jean troué.

Le vent souffla et s'engouffra à l'intérieur de l'endroit où nous nous étions réfugiées elle et moi, et un frisson parcoura mon corps. J'arrivais à présent à quelques mètres de la jeuen femme à laquelle je souris maladroitement.

Je marchais autour de ce bâtiment, n'osant pas encore rentré. Je fit le tours une bonne dizaines de fois. Je trouvant rien à faire. Il faisait un temps magnifique. Il y avait certes du vent, mais il faisait chaud. J'ouvris ma veste laissant mon appareil photo tombé autour de mon coup. Je regardais les photos prise précédemment. Rien, ça ne me rappelait rien. Je soupirais. Cette situation commencé à m'énervais sérieusement. Pourquoi a t'il fallut que ça tombe sur nous. Après tout, nous n'avions rien fait.

Mais bon, je n'étais pas u genre à me lamenter. Ce n'était pas mon genre. Je regardais le ciel. Il était bleu, on voyait quelques nuages, de ci de là. Je me tenais droit devant la porte d'entré qui tombé en ruine ou il y avait un énorme troue et qui était encore attachés par un cadenas au murs. Je souris. Je trouvais cette situation plutôt drôle. (:

Je passai par le troue, me retrouvant à l'intérieur. C'était immense. Le sol était couvert de poussière, et on entendait mes pas résonné dans tout l'entrepôt. Il y avait des vieux meubles un peu partout ainsi que de grandes étagères contre le murs.
Je pouvais voir aussi au fond de la pièce un énorme escalier en fer qui montait à l'étage ou devait se trouver des bureau.
Tout n'était que poussière. Mes pas ce marqué dans le sol, comme si je marchais dans la neige.
Le plafond faisait pensé à une énorme serre.

Je me suis assise quelques minutes sur l'un de ses vieux bureau qui trainer par terre renverser. Et je vis quelques papiers , surement des fiches de pays. Ou quelque chose dans ce genre.

Je rallumais mon appareil photo et pris quelques photos sans réellement de conviction. C'était un réflexe chez moi je crois. Je ne savais pas quoi faire quand j'entendis une voix résonné derrière moi. Je sursautais, je ne m'y attendais pas.
Je me retournai d'un coup et vie une jeune fille, habillé tout en noir, avec des chaussures qui n'était pas adéquate à l'environnement. Je souris et la vie faire quelques pas.
Je n'avais pas très bien compris ce qu'elle venait de dire. Je la regardais. Elle avancer droit vers moi. je ne fis pas un geste. Elle avait l'air confuse.
Je l'a regarder un peu plus. Elle me rappelais vaguement quelqu'un. Mais je ne savais pas qui. Je l'avais certainement vu en cours, à la fac, ou peu être une ancienne connaissance. Je repassais chacun de mes souvenirs , qui je dois dire n'était réellement pas très nombreux, et je me souviens l'avoir vu, sur certaines de mes photos, et même sur certains de mes dessins. Elle souriait, et avait l'aire heureuse. Elle n'avait pas du tout la même expression qu'a cette instant.
Je me demandai si elle faisait partit des 22 qui avaient perdue la mémoire. Mais je n'arrivais plus à me rappelais de tous les visages. Ma mémoire me faisait vraiment défaut ses derniers temps. Je plissais les yeux pour voir un peu mieux son visage, elle avait l'aire de réfléchir. Non, sur mes photos elle souriait de toutes ses jolies dents, et elle avait le visage serein.
Là elle avait l'air embarrassait et dans ses pensés.

je n'arrivais pas à savoir si j'avais eu une quelconque relation avec elle. Si elle avait était une de mes amie, ou une connaissance. Je soupirai. J'essayais de faire travailler ma mémoire mais rien. Rien du tout. Je commençais à en avoir marre. Je grimaçais quelque peu. Elle s'approchais de moi. Et je ne savais pas quoi lui dire. Je restais planté là sans rien dire, et sans rien faire. Je n'avais pas d'échappatoire. Depuis que ma mémoire avait prit la fuite, je n'avais plus aucuns contactes avec les gens de l'extérieure, sauf avec mon frère et Natanaeel, ainsi qu'avec Edward. J'avais trop peur que les gens abuse du faite que je n'avais plu de mémoire, ou encore qu'on ce moque de moi...

» When the memory goes away... || Elya R. Sorn [ AFINIR]